Localisation : rue du bac, 01100 Champdor-Corcelles
Maîtrise d’ouvrage : privée
Surface du terrain : 1 351 m²
Surface de plancher : 196 m²
Nombre de niveaux : R+2
Année de construction : avant 1900
Montant des travaux : 340 000 € HT
Études : 2020-21
Missions : ESQ au PRO
Programme : démolitions préalables, isolation sous chape en granulats de verre cellulaire, doublage thermique intérieur en panneaux de fibres de bois, créations et agrandissements d’ouvertures en façade, pose de menuiseries extérieures et de volets battants en chêne, enduit au mortier de chaux sur une partie des façades, transformation de l’étable en suite parentale, reconfiguration complète de la partie habitation, installation d’une chaudière à granulés bois, pose d’un poêle à bois d’appoint, transformation d’un dreffia en terrasse couverte.
La ferme à rénover est divisée en 3 parties : une partie habitable sur deux niveaux (169 m²) avec une cave de 10 m², une ancienne étable (65 m²), et un large atelier-grange (218 m²). Le bâti présente un certain nombre de caractéristiques provenant de l’architecture vernaculaire bugiste à savoir : une toiture composée de bac acier et de tuiles en terre cuite, des murs construits en moellons de calcaire issus de carrières locales, une galerie couverte et un dreffia, protégés par des planches de bois en façade principale. La façade ouest longe la rue du Bac mais l’accès à l’intérieur de la grange se fait en façade sud, par un chemin en gravier.
Le projet de réhabilitation consiste à repenser les espaces intérieurs de la partie habitable existante et d’y inclure l’étable existante (transformation de ce volume en entrée, buanderie et chaufferie).
Concernant l’aspect extérieur du bâtiment, la rénovation propose de conserver les caractéristiques architecturales de tradition bugiste de la grange.
En façade sud, il est prévu de remplacer les planches de bois de la galerie couverte par un bardage en bois vertical avec couvre-joint conformément à son ancien aspect. Pour la partie couvrant l’ancien dreffia, le bardage sera ajouré afin d’y faire passer la lumière. Dans le but de préserver l’esprit de la grange et de l’adapter aux nouveaux besoins, un travail de revalorisation du dreffia propose une reconversion en terrasse couverte, accessible depuis l’étage. Les garde-corps de chaque côté de la nouvelle terrasse sont du même matériau et rythme que le bardage.
Les façades nord et est correspondant à la partie transformée en habitation sont entièrement enduites au mortier de chaux hydraulique. La façade sud présentera une variante avec une finition à « pierres vues ».
Les parois extérieures restantes (partie atelier / hangar) ne sont pas concernées par le projet de rénovation et resteront en pierres apparentes.
Les pierres de taille placées en angle et au niveau des encadrements d’ouvertures sont de beaux ouvrages à préserver : elles restent donc apparentes et sont valorisées par un affleurement d’enduit.
Les toitures sont conservés en l’état.
Toutes les ouvertures de la surface habitable sont remplacées par des menuiseries en bois lasurés et posées à l’identique en feuillure, et sont complétées par des volets persiennés sur un tiers, également en bois. Les pierres apparentes correspondant au linteau et au jambage sont laissées apparentes.
Trois ouvertures sont créées et une est modifiée afin de répondre aux besoins d’accès et de lumière de l’habitation. Les nouvelles ouvertures respectent les proportions et l’alignement propre à chaque façade afin de rester en cohérence avec l’existant. La porte de la grange est également remplacée mais elle conservera sa composition d’origine et sa forme en anse de panier (portail à deux vantaux encadrant un portillon central).
Photos du chantier
Rendus photoréalistes
Axonométrie (état des lieux & projet)